Note : 3.5 / 5 – Bien
Le jeune réalisateur français Jérôme Bonnell propose, à sa manière, un classique du cinéma, le triangle amoureux. Dans cette romance plutôt classique, il injecte pas mal de fraicheur et de jeunesse ainsi que quelques bonnes idées de mise en scène. Il y a également de l’humour, avec de nombreuses scènes de comique de situation. Il exploite parfaitement, dans ces moments, le fort potentiel comique de Félix Moati, découvert dans Libre et assoupi. Il est accompagné de l’omniprésente et talentueuse actrice française, Anaïs Demoustier. Elle excelle une nouvelle fois grâce à sa fougue et à sa simplicité. Les deux jeunes pousses du cinéma français sont accompagnées d’une révélation belge, Sophie Verbeeck. Cette dernière compose un personnage plus complexe que ses deux acolytes, ce qui la rend fort intrigante. Les séquences de quiproquos visuels s’enchainent malgré un rythme assez décousu. Le réalisateur prend son temps pour développer son histoire, et c’est peut-être pas plus mal, au final, car cela rend crédible ce qui se passe à l’écran. Les trois acteurs sont vraiment excellents et bien dans leurs personnages. La fin est inattendue donc forcément intéressante. Pour conclure, on peut dire qu’A trois on y va est un beau film simple et léger, dans lequel son réalisateur montre plein de belles choses.
R.M.