Eiffel
France, M. Bourboulon, 2021
Note : 4 / 5 – Très Bien
Vingt ans d’écriture et de réécritures donc pour le scénario de ce très attendu Eiffel. Pour aboutir au choix de traiter la romance à part égal avec l’aventure technique. Pourquoi pas après tout, mais il aurait fallu que le film dure bien plus de deux heures pour traiter ces deux éléments de manière suffisamment fouillés. On survole donc seulement l’aventure de la conception, de la construction et de la sauvegarde de la Tour (cette dernière partie n’étant même pas traité). Et c’est dommage, étant donné la qualité exceptionnelle des reconstitutions, des décors et des costumes. Tout le travail formidable des artisans du cinéma ayant œuvré sur le film aurait mérité une mise en valeur plus consistante. La romance, elle, est convaincante. Sa finalité étant plutôt inattendue, cela suscite une belle surprise. Romain Duris fait un convaincant Eiffel, mais le récit ne le laisse guère s’épancher sur ses ressentis. Au final, le long-métrage aurait pu être tellement plus emballant, et le sujet l’aurait mérité, que l’on reste un peu sur sa faim.
R.M.
c’est l’âme qui doit prendre des ailes et s’élever au-dessus de tout avec confiance