GB, S. Frears, 2016
Note : 2.5 / 5 – Moyen
Après avoir visionné l’année dernière la libre adaptation de la vie de Florence Foster Jenkins par Xavier Giannoli (Marguerite), voilà que le célèbre réalisateur anglais Stephen Frears s’attaque à la même histoire. Là où le réalisateur français avait largement adapté l’histoire à la sauce française et avec une Catherine Frot en roue libre, le réalisateur anglais s’attache à réaliser un biopic plus classique. Deux très grands acteurs qu’on ne présente plus, Hugh Grant et Meryl Streep, composent son excellent casting. Côté second rôle, Simon Helberg, qui interprète le jeune pianiste accompagnateur, est une excellente surprise. Le film démarre pourtant difficilement, avec des décors et des costumes qui rendent le film très chargé et pompeux dans un premier temps. Puis, une fois qu’on découvre la particularité orale de Florence Foster Jenkins, on rentre enfin dans le récit et on découvre toutes ces petites manigances amusantes que s’évertue à mettre en place le mari pour cacher la terrible réalité à sa femme fragile. Quelques séquences drôles et cocasses, ponctuent alors le récit. Mais on reste, tout de même, un peu à distance, étant donné que l’on a du mal à avoir de l’empathie pour cette femme richissime. Pour tous ceux n’ayant pas vu Marguerite, le film laissera surement un meilleur arrière-goût. Pour les autres, c’est une redite, certes différente, mais peu captivante.
R.M.