Jurassic World : Fallen Kingdom
USA, J. A. Bayona, 2018
Note : 2 / 5 – Pas Terrible
Confier à Juan Antonia Bayona la réalisation de ce second volet de la saga Jurassic World pouvait laisser augurer un film plus convaincant que le précédent opus. Mais le scénario restant aux mains de Colin Trevorrow il y avait là de quoi plutôt s’inquiéter. Et le long-métrage s’avère être la parfaite démonstration de ce constat pré visionnage. En effet, Bayona nous régale par une réalisation très soignée, des plans très recherchés, au service d’une mise en scène très efficace. Alors que le scénario est une catastrophe totale ! Pas dans sa toute première et courte partie sur l’île d’Isla Nublar, dans laquelle on découvre l’hideux parc d’attraction enfin dans l’état qui lui va si bien, c’est-à-dire détruit. Mais toute la suite du récit est vraiment navrante en termes d’écriture. Un manoir qui cache de quoi stocker des dinosaures en sous-sol, un super dinosaure créé génétiquement : voilà quelques-unes des idées saugrenues venues à l’esprit des scénaristes. Et elles nous font totalement nous désintéresser du devenir des héros tellement rien ne parait un tant soit peu crédible. Le summum du ridicule étant atteint par cette vente aux enchères de dinosaures assez effarante de niaiserie. La réalisation sauve donc heureusement le film du naufrage mais c’est à se demander ce que Spielberg, en tant que producteur, parvient à tolérer dans la poursuite d’une saga qu’il a initié avec un immense brio. Peut-être est-ce sa façon à lui d’être sûr de rester le patron, ad vitam æternam !
R.M.
ridicule étant atteint par cette vente?
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