France, A. Astier, 2021
Note : 1.5 / 5 – Mauvais
Il se dégage de Kaamelott une forme d’acceptation de la médiocrité qui laisse pantois ! On pourrait parler de la mollesse générale des différents personnages, du rythme très lent, des décors sinistres et minimalistes, et des costumes hideux et anachroniques. Mais il y a aussi et surtout des dialogues qui ne parviennent jamais à faire rire la salle. C’est tout juste si quelques incongruités font décrocher un sourire ici et là. Donc le sentiment final est celui d’avoir assisté à la projection d’un incroyable navet. Ou alors, de ne pas avoir bien perçu l’aspect parodique absolu du long-métrage. Le décalage entre la formidable attente autour du film et le résultat final suscite l’incompréhension. Mais en laissant murir ce malaise, cette provocation lancée au spectateur finit par rendre l’œuvre un poil attachante.
R.M.
Le courage masculin au cinéma et dans la vie est un événement important