Attendu en 2024, Mickey 17, de Bong Joon Ho, le réalisateur de Parasite, sortira finalement sur nos écrans en mars prochain. Ce film de science-fiction énigmatique, nous permettra de revoir le talentueux Robert Pattinson sur nos écrans. Également envisagé l’an passé dans nos salles, le biopic en deux parties sur De Gaulle, par Antonin Baudry (Le Chant du Loup), devrait avoir une date de sortie dans le deuxième semestre 2025.
Deux long-métrages américains en compétition aux Oscars de ce début d’année vont arriver en février dans les salles françaises. Il s’agit de The Brutalist de Brady Corbet avec Adrien Brody en tête d’affiche. Difficile de ne pas faire le parallèle avec son immense rôle dans Le Pianiste au vu des premières images et du pitch de ce film très attendu. Également accompagné des bonnes faveurs des pronostics, A Real Pain, de Jesse Eisenberg s’annonce comme une odyssée assez émouvante.
Toujours au rendez-vous, le genre biopic suscitera comme toujours l’opprobre d’une partie de la presse spécialisée. Mais Un Parfait Inconnu de James Mangold avec Thimothée Chalamet incarnant Bod Dylan et Maria de Pablo Larrain avec Angelina Jolie en Maria Callas, suscitent tout de même une belle attente. Les deux films sortiront fin janvier et début février. Mais le projet le plus attendu, bien qu’encore énigmatique et aussi potentiellement casse gueule à souhait, sera la sortie en octobre du biopic sur Michael Jackson. Réalisé par Antoine Fuqua, un réalisateur pas réputé pour ses réalisations subtiles, et incarné par Jaafar Jackson, le propre neveu de Michael, le projet permettra sans doute au moins de s’enthousiasmer à nouveau pour les œuvres du roi de la Pop.
Toujours du côté du cinéma indépendant américain, devrait sortir début février le film 5 Septembre de Tim Fehlbaum revenant de manière originale sur les évènements de Munich en 1972. Plusieurs grands réalisateurs feront sans doute leur retour sur grand écran cette année. Certains seront peut-être même en sélection officielle du côté du festival de Cannes. C’est le cas de Paul Thomas Anderson avec The Battle of Baktan Cross avec Leonardo Di Caprio en tête d’affiche. Ce sera aussi sans doute le cas d’Alex Garland. Il avait fait sensation en 2024 avec un film d’action et de guerre d’anticipation, Civil War. Il devrait être déjà de retour avec Warfare en pleine guerre d’Irak. On espère aussi découvrir le nouveau Wes Anderson, The Phoenician Scheme. Et pêut-être aussi, mais c’est plus hypothétique, le nouveau Terrence Malick, The Way of the Wind, narrant tout simplement la vie de Jésus.
Les studios hollywoodiens vont évidemment nous sortir leurs lots de blockbusters en tout genre. On ne citera pas les films de super-héros à la qualité déclinante ces dernières années. A l’exception de Superman, par James Gunn, dont le célèbre héros sera incarné par le nouveau venu David Corenswet. Ce sera à découvrir en juillet. Durant la même période estivale sortira le nouveau Jurassic World, le quatrième du nom, réalisé par Gareth Edwards et sous-titré Renaissance. Espérons une vraie résurrection pour cette saga déliquescente. En juin, Danny Boyle nous proposera 28 Ans plus Tard, un nouvel opus de sa saga horrifique légendaire. Et Joseph Kosinski fera de Brad Pitt un pilote de F1 qui sort de sa retraite, dans un film que l’on espère spectaculaire.
Tom Cruise sera lui aussi de retour sur nos écrans avec la suite tant attendue de Mission Impossible, The First Reckoning.Le long-métrage de Christopher McQuarrie promet encore de superbes séquences d’action et sera en salle à la fin du mois de mai. Dans un tout autre genre Marc Webb proposera en mars une étonnante reprise du classique Blanche Neige, en prises de vues réelles. Pour le meilleur ou peut-être pour le pire. En fin d’année, le troisième film de la saga Insaisissables sera sur nos écrans avec les toujours excellents Morgan Freeman, Woody Harrelson et Jesse Eisenberg. Mais le film le plus attendu de la fin d’année, et peut-être même de l’année toute entière, sera évidemment la suite de la saga Avatar. Ce troisième opus, réalisé bien sûr par James Cameron, sera à coup sûr un nouveau régal pour les yeux.Le cinéma français sera peut-être moins en verve cette année que la précédente, même si de bonnes surprises sont toujours possibles. Côté comédies, deux films vont faire l’évènement, et ce seront des suites. Tout d’abord le nouvel épisode de la saga des Tuche par Jean-Paul Rouve sortira pour les vacances de février et se nommera God Save The Tuche. Et le second volet de Kaamelott, par Alexandre Astier, sera sur nos écrans en octobre. Peu de chance que ce soient les meilleures comédies françaises de l’année. Peut-être faudra-t-il miser sur un nouveau long-métrage de Quentin Dupieux, qui pourrait nous proposer en 2025, L’Accident de Piano.
En février, Tristan Séguéla offrira un rôle en or à Jamel Debbouze, qui incarnera un agent de joueurs dans Mercato, un film suscitant de belles attentes. Cédric Jimenez sera de retour en octobre, avec Chien 51, un long-métrage de science-fiction et d’action au très joli casting (Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel). Encore en octobre, on verra le retour de Jan Kounen à la réalisation de L’Homme qui Rétrécit. Porté par Jean Dujardin, cette histoire d’homme qui se met à rapetisser inexorablement, pourrait être soit fascinante, soit un nouveau four, pour le réalisateur français. Enfin, le réalisateur du diptyque des Mousquetaires en 2023, Martin Bourboulon, pourrait nous embarquer pour 13 Jours 13 Nuits, une histoire de fuite héroïque à travers Kaboul pour Roschdy Zem et Lyna Khoudri.
R.M.